Lors de votre voyage à Bali, pourquoi ne pas aller déguster le café « Kopi Luwak », c’est le café le plus cher du monde et sa fabrication est assez surprenante.
Ce sont les excréments des civettes, petites bêtes aussi appelées luwak et semblables à des fouines, qui permettent la fabrication de ce café, en Indonésie. Vous apercevrez peut-être cet animal lors de votre séjour à Bali, au hasard de votre route !
Ces animaux omnivores, qui vivent essentiellement la nuit, se nourrissent d’insectes, de petits mammifères, de fruits, mais aussi et surtout de cerises de café mûres (seulement la pulpe). Elles ne digèrent pas les grains, qu’elles défèquent entièrement.
Les grains sont ainsi aromatisés aux enzymes digestifs, qui donne un goût si unique au café, entre cacao et noisette et le rend si précieux !
Vous vous demandez sûrement comment est venue l’idée de récupérer des grains de cafés dans les excréments de civettes… ?
Au XVIIème siècle, lorsque les Néerlandais ont commencé à apporter du café en Indonésie, ils interdisaient aux locaux de cueillir les grains de café sur les plantations. Ces derniers se sont vite rendu compte qu’il y avait des grains dans les excréments d’un animal, la civette. Ils ont donc commencé à les récupérer, les laver et les torréfier. C’est ainsi que le kopi (café en Indonésien), luwak (civette) est né.
Les producteurs de café considéraient jusqu’alors le luwak comme un prédateur car ils étaient présents en très grand nombre aux abords des plantations.
Le luwak est un animal intelligent, il sélectionne les cerises de café les plus mûres et celles de meilleures qualité, grâce à son flair.
La fabrication du kopi luwak est très longue, c’est un travail manuel minutieux. La faible production mondiale explique aussi le prix de vente du café.
Après avoir été recueillis, les grains vont être nettoyés. Pour se faire, les selles vont être émiettées pour séparer les grains de l’excrément. Ensuite, les grains vont être lavés plusieurs fois, puis séchés avec de l’air chaud pour ne pas que les grains fermentent avec l’humidité du lavage. La dernière étape est la torréfaction.
Attention aux contrefaçons !
Vous trouverez aussi, malheureusement, beaucoup de faux kopi luwak, mais vous ne pourrez pas, à moins d’être un professionnel, identifier le vrai du faux.
On vous vendra parfois un café banal, voire très moyen, en vous le faisant passer pour du kopi luwak. Aussi, certain vendent du kopi luwak, qui a été mélangé avec une quantité importante de café banal.
Il faut aussi savoir que certaines civettes/luwak, sont bien à l’origine du kopi luwak, mais elles sont en captivité, on leur donne des cerises de café à manger au cours de la journée. Le café produit par la suite ne sera alors pas de même qualité. En effet, les luwak, lorsqu’ils sont en captivité, ne peuvent pas, contrairement à lorsqu’ils sont en liberté, choisir avec leur flair les meilleurs cerises de café, elles sont choisi par l’homme.
Si vous souhaitez boire un véritable et délicieux kopi luwak lors de votre voyage à Bali, l’un de nos guide balinais francophone Bali Passion pourra vous conduire dans une plantation, alors n’hésitez pas !